Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Dernier chant de Don Quichotte.

Se déplissent sans fin les nuages du ciel,

Par-dessus la cité, la rivière et la plaine

Et qu'un éclair soudain, dans un bruit démentiel,

Vient fendre comme un fruit, brisure en porcelaine. 

 

Dans mon âme, mon cœur, semblables sont tourments

À ce gris, froid et lourd, qui survole ma tête.

Puisque amour, à vau l'eau, chante fin des amants

En dernier chant de bal, où se finit la fête.

 

Puis pleuvent larmes ciel, sur la noirceur du mur,

J'ai mal de ce destin et d'orage en partance,

Je crépite en pavé, d’une étrange démence.

 

S'épanche tant douleur, à qui n'a point d'armure.

Ne subsiste plus rien et qu'oncques espérance

À courir les moulins, je me mis en errance.



16/06/2022
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