Remord.
Sonnet shakespearien (ABAB CDCD EFEF GG). J’aime bien Shakespeare, même si certains trouvent que l’on ne regarde pas Hamlet sans se casser les œufs.
Pour la petite histoire, j’ai commis la plus grande partie de ma vie professionnelle dans le social où, hélas, tu gardes l’impression de n’en jamais avoir fait assez et puis, les Bigs Brothers des pouvoirs politiques et subsidiants te surveilles toujours.
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Mon miroir s’est fêlé avec le poids des ans.
Quelques chagrins de plus et aussi quelques rides,
Se gravent sur la peau, comme un nouveau tourment.
Défilent jours et mois, de plus en plus rapides.
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Je ne crois plus à rien, perdant illusion,
En ce siècle charnier de l’espoir et du rire.
J’ai le mal de ce temps et n’en connais raison
Mais qu’en pourrais-je dire ou qu’en pourrais-je écrire ?
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Les amours au passé, puis la mort au futur
Et n’ai peu apporté aux peuples en souffrance.,
Peu de fraternité en ce monde si dur,
Mais qu’aurais-je bien pu, du fond de la démence..
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Nous n’en faisons jamais que trop peu, que trop mal,
Et toute humanité se périt sur le pal.
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