Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Illusion morbide.

 

Mon cœur se désagrège et j'ai l'âme en raclure.

Que n'ai-je point vécu, de plus riche destin,

Qu'une vie au rabais, qu'une fin en rature.

J'ai manqué tout succès et déjà, c'est la fin.

 

Mais pourtant, nous chantions, lui dirent les oiseaux,

Tu eus mille splendeurs, des levers de soleil,

Le vol des papillons et le chant des ruisseaux,

Des étoiles de nuit et des matins merveilles.

 

Ainsi, ils sont beaucoup, les yeux clos sur le monde.

Ils ne rêvent que strass et d’illusion d’ego

Du vivre aveuglé, sans humeur vagabonde,

Si mornes, car ils n’ont que le manque en credo.



06/06/2022
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