Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

La serveuse.

Une terrasse, un café crème,

L’ombre d’un arbre et le réveil.

Bien que de nuit, je n’eus sommeil,

C’est un matin d’âme bohème.

    

J’ai mal aux mains et trop écrit.

Les yeux posés sur la serveuse,

Courbe suave et généreuse,

Juste en passant, elle me sourit.

    

Rue animée en bruits divers,

Deux trois tonneaux et des ridelles

Des gens pressés, vol d’hirondelles,

Soudain lâchés, les feux sont verts.

       

Comme un soleil, comme un printemps,

Qui se déplace et si légère,

Pour son boulot, pauvre misère,

J’aimerais bien stopper le temps.

    

Tel un troupeau, les gens s’en vont

Gagner leur vie ou quelques miettes,

En cravatés, en salopettes,

Et s’enfermer quand il fait bon.

 

J’aimerais tant la dessiner,

Sur le papier ou bien la toile,

J’ai mal aux yeux, mes yeux se voilent,

Je ferais mieux de bouquiner.



30/07/2022
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