Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Les nocturnes.

 

A

En délirante nuit, je tonne et je détonne

Sur l'axe boulevard en pluie, un peu désert.

Brillance des pavés, un trottoir monotone,

Des reflets sinueux, serpent blanc, rouge, vert.

 

Je ne pouvais dormir, mon sommeil délétère

Et ne pus m’ensabler, chaleur moite des draps.

Il me fallait partir et mettre pied à terre.

En dérive plusieurs, ils semblent tendres bras,

 

Sous les néons blafards, le vide solitaire,

De la nuit, compagnons, croisés juste un instant.

Une fille organdi, un visage lunaire,

Sous un porche, clochard, ivrogne titubant,

 

Dérive de fêtards et un rire tristesse,

Je marche et vais flânant jusqu’au petit matin.

Au soleil de minuit, tant d’âmes, en détresse,

Déversent, en tourment, un reste de destin.

 

Une terrasse au loin, peu à peu qui se vide.

Des étoiles, enfants, vont se terrer matin,

Quand sortent braves gens, aux soucis impavides,

Qui ne sauront jamais, qu’un monde clandestin,

 

Quand succombe le jour, s’épuise dans le sombre,

Des murailles du spleen. Ils griffent de leurs doigts,

Du vivre, triste mal et lieu de se morfondre,

les nocturnes s’en vont ni tristes, ni sans voix,

 

s’éclater dès le soir, rire de leurs blessures.

Poètres décalés, différents du chacun,

Ils ont le cœur saignant de multiples ratures,

Et refusent, toujours, tristes us du commun.

En délirante nuit, je tonne et je détonne

Sur l'axe boulevard en pluie, un peu désert.

Brillance des pavés, un trottoir monotone,

Des reflets sinueux, serpents blancs, rouges, verts.

 

Je ne pouvais dormir, mon sommeil délétère

Et ne pus m’ensabler, chaleur moite des draps.

Il me fallait partir et mettre pied à terre.

En dérive plusieurs, ils semblent tendres bras,

 

Sous les néons blafards, le vide solitaire,

De la nuit, compagnons, croisés juste un instant.

Une fille organdi, un visage lunaire,

Sous un porche, clochard, ivrogne titubant,

 

Dérive de fêtards et un rire tristesse,

Je marche et vais flânant jusqu’au petit matin.

Au soleil de minuit, tant d’âmes, en détresse,

Déversent, en tourment, un reste de destin.

 

Une terrasse au loin, peu à peu qui se vide.

Des étoiles, enfants, vont se terrer matin,

Quand sortent braves gens, aux soucis impavides,

Qui ne sauront jamais, qu’un monde clandestin,

 

Quand succombe le jour, s’épuise dans le sombre,

Des murailles du spleen. Ils griffent de leurs doigts,

Du vivre, triste mal et lieu de se morfondre,

les nocturnes s’en vont ni tristes, ni sans voix,

 

s’éclater dès le soir, rirent de leurs blessures.

Poètes décalés, différents du chacun,

Ils ont le cœur saignant de multiples ratures,

Et refusent, toujours, tristes us du commun.



14/06/2022
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