Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Par delà les océans.

 

Je me délire tant, ma pauvre enfant lointaine.

Vos longs cheveux de blé et vos rires légers

Comme voile d’été et le son des fontaines

Si semblable à vos chants près de la mer Égée.

 

Je vous garde en photo de ce vieux Rolleicord

Près d’un temple ancien aux fantômes mystères

Nous jouions l’insouciance en mélangeant nos corps

Comme si étant seuls enfants de l’univers.

 

En ce vivre parfois, nous chassons les chimères,

Je cherchais toison d’or, vous étiez ma Médée,

Pénélope lointaine et me perdais en mer,

Où peut être Eurydice et j’en devins Orphée.

 

J’ai longtemps voyagé en des côtes barbares.

Et des plantes du Styx bu les saveurs brûlantes,

Puis de mes déraisons, accuser le hasard,

Quand entre les mondes, je défiais les hurlantes.

 

J’ai vu danser les morts en de fêtes sorcières

Et là, vous étiez noire et prêtresse vaudoue.

Mon cœur en fut percé de cent mille manières.

Votre peau si brulante en fut comme amadou

 

Ma tropicale fleur que la transe perlait

Sous le son des djembés, j’en buvais la rosée.

Vanille et bauhinia votre peau parfumaient

Et danse finissait par le rhum arrosée.



13/06/2022
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