Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

La passante.

 

Mais que me disiez-vous, ma passante éphémère

Belle dame fugace et en rouge candy,

D’un souvenir crispé et la démarche altière,

Vos talons sur pavés, musique qui me fuit.

 

Comme un premier amour au début de l’enfance,

Je fus émerveillé, l’espace de l’instant.

Ce rouge m’est resté, n’en prenez point offense,

Et vos noirs hauts talons, reflet étincelant.

 

Puis vos bas en nylon, terre Sienne en promesse,

J’imaginais la chair, en frontière, au-dessus,

Appelant le baiser, engorgé de tendresse.

 

Et ce parfum de fleur qui vous faisait déesse

Puis vos lèvres de feu, sur visage en refus.

Car ce ne fut qu’un rêve et je fus en détresse.



03/06/2022
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