Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Mus'arder.

 

Tant de jardins publics, ou de parcs, ou de places,

Silencieux endroits et que rares passants

Ne troublent que si peu. Ou bien quelques terrasses,

Aux meubles fort vieillis et hors de tous les temps.

 

je bénis ces instants, éloignés de tout trouble

Où l’on peut méditer, écrire ou bien rêver.

Et donc aussi ces lieux d’une passion double,

De l’esprit qui se vide ou se met à graver.

 

Les fantasmes profonds sur la feuille poème

Et ce tourment du cœur, pour quelques vers, épris.

Au fond de mon cerveau, un chariot bohème,

S’épuise à l’horizon et se meut sans bruit.

 

Perdu, se voulant seul, ainsi vit le rimeur

Quand la fièvre le prend, bien loin de la rumeur.

 



04/07/2022
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