Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

À dame du temps passé

 

Si belle enfant, belle de peu, belle d’oublis.

Une ride de plus, une ride est venue,

Ne s’épargne jamais les corps, au temps soumis.

Jeunesse file au loin, triste déconvenue.

 

Miroir en cruauté, d’un lointain vaporeux,

Lentement, doucement, en belles souvenances.

Souviens-toi, ce bistrot et puis ces jours heureux,

Café crème au matin, rires des insouciances.

 

Fragiles amitiés et anciennes amours…

Jeune âge est bien ingrat, mais l’horloge se venge.

Lassitude s’en vient, dès la fin des atours.

 

Et pourtant ce sourire et ce regard d’un ange,

Cette voix en douceur, vous êtes si charmante

Et les fleurs du passé ne fanent la présente.



05/06/2022
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