Vitrines.
Des oiseaux crucifiés, aux nuages de pluie,
Accompagnent ce vent, dont les couteaux d’acier,
Pénètrent jusqu’aux os, quelque passant pressé.
Un crachin terne et noir, sur les murs couleur suie,
Descend et sinueux, engorge les égouts
En triste nudité, le quartier aux vitrines,
L’effacement des cœurs, en dessous des poitrines.
L’on marchande les corps jusqu’au fond du dégout !
La douceur en étal, la jeunesse vendue,
Esclave de ce temps, la tendresse perdue.
Pour le sexe et le fric, un tragique destin.
Tant mortes d’illusions, sans conscience humaine,
Sont semblables ici, l’argent ou bien la haine,
La peine, la douleur, la boue et le crachin.
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