Folle jeunesse.
J'ai du siècle, ce mal qui gangrène mon drame.
Sans tête, chevalier en d’infernaux galops,
Je poursuis ce passé, pour qui trop je m'enflamme,
En défiant mes dragons, sans l'âme d'un héros.
Quand s'enivre le ciel, passion désuète,
Aussi noir que l'esprit et triste des oublis,
Je décline mon front vers la photo fluette
Où nous fûmes tous deux dans le soir, affaiblis
Par des frasques sans fin, de ces nuits étudiantes.
Tout ce loin d'aujourd'hui me revient lancinant
Et ce triste destin des amours délirantes
Enterré pour de bon au caveau des amants.
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