Mélusine.
Sa robe de coton, peinte aux fleurs de juillet,
Dénotait d’un printemps, parfumait d’un automne.
Improbable beauté, sous un ciel trop atone,
Dans ce jardin brumeux, dont les ombres fuyaient,
Dès que chutait le jour, sous un voile lunaire.
Au mitant de la nuit, elle y dansa jadis,
Comme une étoile nue, au temps des Walpurgis
Et chevauchait l’éther si agile et légère.
Envoutante, rêveuse et sombre Mélusine.
Elle entonnait parfois un vieux chant oublié
Puis fuyait doucement, la démarche féline.
Le château presque en ruine et aujourd’hui si vide,
Où nous nous sommes aimés, dans l’immense grenier,
Semble hurler vers les cieux, comme un spectre livide.
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