Le lit
Qui se meurt, qui se vit, en nombreuses alcôves
Un malade, un amour, la douleur, le désir…
Dans des draps de satin, quand la belle se love
Et plonge en pâmoison, rayonne de plaisir…
Et, amants, vous aimez où gisait un cadavre.
Comme arbre dénudé se bourgeonne au printemps,
Puis soudain, comme un cri, pour âme, comme un havre,
Un enfant qui vous vient comme un rêve, un présent.
Que l'amour peut sauver, la loi universelle,
Avant que de mourir, soyons unis vers celle,
Déesse des amours, reine de nos envies .
Si lit pouvait parler, de ce cycle infini.
La fin, le renouveau, la mort et puis la vie.
Tout part et tout revient, rien n'est jamais fini.
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