Les fantômes.
Est-ce d’encre du ciel, que s’écrivent nuages ?
J’érafle ma conscience, aux poignards du passé.
Ce temps, comme mon cœur, s’engorge des orages,
Comme un verre en cristal sur le sol s’est brisé.
Reflets de souvenirs ou d’un d’ancien visage
Naissent dans ce vitrail en morceaux embrasés.
Parfois sur l’océan, un vieux radeau surnage,
Devient plus lancinant sous les flots dispersés.
Faut-il tout oublier ? Ne penser qu’au présent ?
Quand des spectres chéris de leurs griffes, pourtant,
Arrachent les lambeaux d’un présent d’insouciance.
Ils me restent en moi comme fièvre d’amour,
Et par delà leurs morts, me suivent chaque jour,
Leurs sourires figés comme une résurgence.
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