Handicap.
Éraflés de douleur, futurs morts en répit,
Torturés dans la chair par quelques maux sordides,
Avançant en glissant comme ombres en sursis,
Ils subissent, de gens, des remarques stupides.
Ignorés bien souvent, bousculés quelques fois,
Trop vieux ou trop blessés, parias de ce monde,
Ils se trainent, hagards et s’excusent parfois,
D’être là, de freiner cette foule qui gronde.
Ils sont les oubliés, d’un rêve de croissance,
Les exclus du sérail, inconnus des moissons,
Et les non productifs, tous perdus en errance.
Quelques points sous la courbe, enfants des déraisons.
Et parfois, en remords, pour ce bétail parqué,
Un moment, court moment, l’on vient s’apitoyer.
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