Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

La plage.

Un caillou sur la plage et l'oiseau qui s'y pose,

Un soleil qui se lève en un matin blafard,

Tout semble bien désert, le monde se repose.

La blancheur de l'écume et au loin l’ancien phare.

 

Le chant de la marée, un ballon oublié

En silence d’été, tout paraît si sauvage,

 Un crabe qui se perd, sur écorce mouillée, 

Les vagues en douceur, la mer parait si sage.

 

Bientôt, ils vont venir, ils seront entassés.

Leurs mômes hurleront, ils feront la bronzette.

L’oiseau sera parti, le caillou déplacé,

La dame bien timide ira faire trempette.

 

Bientôt, ils vont venir, ce sera coloré.

Elle viendra peut-être, en démarche légère,

Et son regard soleil et son rire éclaté

 Et ses cheveux de blé, son allure sévère.

 

Bientôt, ils vont venir, et j’irai vers le vent,

Vers le chant des oiseaux, vers la douceur des dunes,

Loin des cris et du bruit et loin de tous ces gens,

Me noyer de soleil en attendant la lune.



05/06/2022
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