Où s’en vont ?
Où s’en vont ces oiseaux, qui chevauchent les nues ?
Nous avions d’un bonheur, recueilli tout le miel.
Quand l’amour se fini, ne subsiste que fiel,
Quand se brisent amants pour des choses perdues.
Où s’en vont les rêveurs qui chevauchent licornes ?
Prisonniers, galériens de ce monde grillage,
Horizon inconnu dans la ville mirage,
Tous en rangs, bien soumis, si tristes et si mornes.
Où s’en vont les rimeurs découvreurs de mirages ?
Et l’enfant cloisonné, enfermé dans sa peur,
Sans aucune illusion, dogmatique penseur
il avance sans bruit, condamnant les outrages.
Où s’en vont troubadours, joueurs de mandoline ?
Certains n’ont de chemins que dépourvus d’étoile
Et n’ont que mornes nuits qu’aucun rêve ne voile
Tant l’âme que le cœur, ne vibrent qu’en sourdine.
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