Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Mémoire.

Me reviennent de loin, tant et tant souvenances,

D’éphémères printemps ou le tout resplendit.

Exaltation des sols et belles insouciances,

Lumineuse saison ou chaque jour grandit.

 

T’en souvient-il, parfois, des premières abeilles,

Du lilas, n’espérant, que ses premières fleurs ?

Chaque avril fut bourgeons et juin était groseilles.

De ce temps disparu, mais où vont les saveurs ?

 

Et des proches aussi, comme un triste sourire,

Leurs voix en souvenirs, des enfants déjà vieux,

Par les ans et si loin, la vieillesse soupire.

Le passé bien souvent nous semble merveilleux.

 

Mais nous fûmes heureux, le cœur à bord de lèvre,

Accolades, baisers et les pains partagés,

Puis le soleil couchant, qui se faisait orfèvre.

Mais au fil de ce temps, nous sommes passagers.

 

Parfois nous retrouvons, de ces choses anciennes

Et de peu de valeurs, mais si riches pour nous.

Des sentiments en vrac comme aux temps des étrennes,

Une tasse ou un grès, de vétustes bijoux,

 

Un foulard défraichi ou une simple cruche,

Et déferle soudain, comme un flot d'émotions,

La mémoire, parfois, ressemble à une ruche

Si calme et tout à coup, un essaim de passions.



14/06/2022
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