Sortir.
Un ballet d'étourneaux en brisure de ciel,
La tête en horizon, je grave mon chemin
Je connais mes tourments, et j'en bois tout le fiel,
Inscrit en lettre sang sur mon cœur parchemin.
Partir pour un néant, partir vers l'éphémère,
Chaque instant est départ et jamais ne revient.
Que ce soit sur la terre ou bien dans quelque mer
Ne rien prendre, jamais, partir en déconfort,
Sortir de soi, de l'autre ou bien sortir de l’ombre.
Rester serait sinistre et comme un peu la mort.
Se figer en un lieu, ne pourrait qu'être sombre.
Car l'habitude tue et dissous l'aventure.
Partir même immobile et n'avoir de sacré
Nulle chose éphémère et il n'est rien qui dure,
Même ces arguments que tu veux consacrer,
L'idée ou la pensée en quelque tradition,
Grillages de l'esprit en mal de certitude,
Enferme ton cerveau en de glauque prison.
L'univers est à toi mais non la servitude.
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