Moyen-Orient
Moyen-Orient.
Tant d’amours fracassés sur des murs sans espoir,
Des cadavres blanchis aux ombres d’infortunes,
Et dans chaque seconde, en matin comme au soir.
Ils gisent, étonnés et depuis tant de lunes.
Les fantasmes ridés d’Illusions de bonheur,
S’affichent sans complexe en sinistres promesses
Et le quidam perdu, englué par la peur,
ses chaines, fait briller, oubliant ses détresses.
Un caillou contre char, un sniper, un enfant,
Au nom de qui, de quoi brade-t-on tant la vie ?
Ils parlèrent du miel, mais le lait est du sang,
Sur sable répandu, ignoble tragédie.
J’ai vu les oliviers brulés par les soldats
Et les cèdres aussi de partout en déveine.
Ces lieux sont ils maudits et voués aux gravats ?
Le couteau dans la chair et qui perce la veine…
À quand les jours de paix, la colombe lâchée,
Un printemps libéré pour un futur été ?
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