Colonies.
Ils avancent sans bruit, effrayants et livides,
Leurs os sont décharnés, ou de lambeaux couverts.
Ils sont là, sur ton seuil, esclaves du sordide,
Mais ne disent plus rien, dans leur monde larvaire.
Ils sont morts, silencieux, nullement importants,
De plus jeunes encor se couvrent de vermines,
Puanteur que certains exaltent en passant,
Te font comme un parfum, mais tu as bonne mine.
D’opulence gavée, enfant des pays riches,
Combien faut-il de corps sur cette terre en friche,
En calvaire, écrasés, pour ton triste confort.
Ce globe dévasté et dont très peu profite
Sous d’acharnés puissants, qui peu à peu s’effrite
Disparait peu à peu, demain nous serons morts.
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