Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Princesse de Saba.

Que mord amour au cœur, que meurt âme perdue

Et si tendre nos mains, dès que nos bras se tendent

De vous à moi, d’émoi, vous fûtes éperdue.

Vos absences parfois et si loin qui me hantent.

 

Ces ombres, ces parfums ou feuille barytée,

La photo noir et blanc, d’un voyage en Cythère,

Où vous sortez de l’eau, mais Vénus d'Érythrée,

À la couleur d’ébène, au printemps Déméter

 

Après avoir connu l’enfer et la fureur.

Vous étiez si fragile et d’argile mouvante.

Tendre enfant réfugiée ayant connu l’horreur,

Mais un mal vous rongeait et vous fûtes mourante.

 

J’ai navigué parfois sur la mer incertaine

Et j’ai vu des couchants plus sanglants que la nuit,

Et aussi les méfaits de la peur, de la haine,

Je vous rêve souvent, mais étoile me fuit.



28/06/2022
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