Pauvre misère.
Aux rires saccadés, de mon esprit perfide,
Qui regarde ma vie et se moque, cruel,
Je fus un cheval fou, dont on lâche la bride,
Comme enfant de l’errance, âme et cœur en duel.
Nos choix, en tout hasard, souvent, nous font supplice
Et puis nous gémissons, os brisés sur le pal,
Attaché au carcan, gladiateur en lice,
Ridicule guignol, sur la scène, bancal.
Mais prétentieux pourtant, nous agitons, crécelle.
Pour trône glorifié, suffit moindre poubelle,
En café du commerce ou bien même en médias.
L’homme croit tout savoir, se pavane en éclats
Il vente pauvres lois, et juge tout, sans peine,
Épris de libertés, il se forge une chaine.
Retour aux articles de la catégorie LES POUVOIRS -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres