Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Une radio au loin avec un air ancien.

 

Nostalgique frisson, me traverse soudain,

Souvenir embrumé par les flots, la marée,

De l’océan des ans. Un vague jour s’éteint.

Je revois le jardin, fleuraison chamarrée.

Les passantes amours, les griffures au cœur,

Les soleils déclinés sur la douceur d’un rêve.

Une femme s’en va, une passion qui meurt.

J’aurais pu vous aimer sur le bord de la grève.

 

Une radio au loin,

Avec un air ancien…

 

Et la ville et le fleuve, embaumés des senteurs,

D’un printemps disparu, enterré en bord d’âme.

Je vivais sans savoir, l’éphémère et la peur,

La beauté du moment, fragile comme flamme.

Ces moments, ces bonheurs, qui s’écoulent sans fin

Dans le puits du néant, le peu qu’il m’en souvienne,

Effluves du passé vous frappant à dessin,

Remembrance venant d’une chose ancienne.

 

Une radio au loin,

Avec un air ancien…

 

Une place, un bistrot, un petit magasin,

La fleuriste du coin, en larme d'un sourire,

La chanson d'un avant, à l'obsédant refrain,

Le carnet, le stylo, la machine à écrire.

Dites-moi et pourquoi, tant défile le temps

Et ne reste si peu, que cendres, la poussière ?

Des plaisirs oubliés, retrouvés ces instants,

Et un rêve qui vient, se brise comme verre.

 

Une radio au loin

Avec un air ancien.



17/06/2022
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