Balade en sombre.
(Ce cri profond, ce cri
du cœur)
Je vous écris de ma folie
Des mots figés en lettres feux,
Un mot d’amour qui se délie
Et puis s’enrobe en jours heureux.
Sans vous je suis si langoureux
Et tant aussi d’humeur morose.
Je grave en vers ou bien en prose
Et me voici comme un sculpteur,
Dès que je peux et dès que j’ose,
Ce cri profond, ce cri du cœur.
Tout me semble mélancolie,
Les jours s’écoulent douloureux.
Je ne voudrais faire d’homélie,
Ni vous sembler trop ténébreux.
Pauvre piano si silencieux,
Il me parait si triste chose,
Loin de votre âme virtuose.
Le jour s’achève et puis se meurt,
Quand nuit s’en vient, quand nuit se pose,
Ce cri profond, ce cri de cœur,
Addinsell en apothéose,
D’une autre époque et d’autres lieux,
Ce fut un temps tout en psychose,
Mais dans ce monde désastreux,
Où rien ne change, ou bien si peu,
Tant de peuples sont en pluviôse.
Sur tombe d’un rêve, une rose,
Malgré l’horreur, malgré la peur
Et puis tout, ce qui gens, oppose.
Ce cri profond, ce cri de cœur.
-
Car tant d’Afrique ou d’Amérique,
De tous ces peuples en fureur
Nous sommes tous de même graine,
Qui de Gaza ou de l’Ukraine.
A tous ces peuples en stupeur,
Qui que l’on blesse ou qu’on malmène
Ce cri profond, ce cri de cœur.
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