Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Tristesse d'Arlequin.

 

Arlequin s'enlisait dans l'étang des silences,

Immobile rideau, dès spectacle fini.

Le théâtre endormi, aux inutiles planches

Et aux rires perdus, se vide à l'infini.

 

Les masques sont tombés et morte colombine,

naïveté aussi, dans la froide cité.

Quand un rôle se perd, et toute sa combine,

Tu te retrouves seul et l'esprit dépité.

 

Solitaire Arlequin, personne ne regarde !

Un souffleur lancinant qui sans cesse braillarde,

Comme intérieure voix, fleuve de l’inconscient.

 

-Acte deux, scène trois : Colombine mon cœur 

Qu’importe Brighella, de lui, n’ai nulle peur !

Mais devant le miroir, tout devient si navrant.



17/06/2022
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