Mortes amours.
Un rêve passion, mais le vide est venu.
Un rêve illusion, mais la nuit s’est perdue.
Nos amours, nos amours, qu’en est-il advenu ?
Où se perdent les fleurs. Ai-je fièvre pendue
Aux regards oubliés, aux lèvres du hasard ?
En de pauvres terreaux, toute rose se fane.
Comme un dernier adieu, sur le quai, sans égard.
Le parfum qui se perd, comme danse persane,
Quand s’éteint le violon et fini la musique,
Il subsiste toujours comme un goût de trop peu,
De n’avoir évité d’amour la fin tragique.
Mais cruel est le monde, il perce comme pieu.
Des amants du hasard, les serments trop fragiles
Il fut un joli parc, il n’est plus que chardons.
Et des ronces, aussi, les espoirs se défilent
Et griffent jusqu’en sang, sans aucune raison,
Nous n’irons plus au parc, nos lauriers sont coupés,
Écrasés, arrachés, en pauvres destinées
Nous n’irons plus à deux, l’arbre au cœur est coupé.
Ici fut quelque amour, aux flammes consumées.
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