Tragico
Plage vide d’ennui, pulsions océanes.
Des flots de sentiments nous immergent sans fin.
Feu de mes passions, sur sable, pauvres flammes,
Embrasement du cœur, qui ne jamais s’éteint,
Vient éclairer mes nuits, jouant les brises larmes.
Ici un crabe mort, la mouette s’en vient
Et j’arpente, en glissant, pavés des brise-lames.
Le temps comme l’oiseau et l’âme crabe en fin,
Âme lambeau ainsi, dévorée et puante.
Et ne sait le rocher, que caresse la vague,
Qu’il s’use par celle-ci, la prenant pour amante.
Cet amour fut si beau, maintenant il divague.
Émergeant du néant, d’un rêve, nous naissons
Se brise celui-ci, dès premières paroles,
Car sont masques, mots dits, et ainsi nous mentons,
Aux autres comme à nous, en tristes farandoles.
Prince ou princesse nés, nous font crapauds parents,
École, société, expliquait monsieur Berne.
Théâtre d’océan, des rôles non conscients.
Je, tu, moi, il et eux, et sans cesse, me berne.
Masque antique au présent en jouant à l’égo
Je me brise en rumeur, ne trouve pas ma place
Jadis, j’avais construit, de sable, ce château
Vague l’emportera, n’en laissant nulle trace.
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