Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Je t'aimais.

Je t'aimais dans le vent, le bruit et la fureur,

Sur le bord de mon âme et près d'une rivière.

Je t'aimais dans le soir, d’une pâle lueur.

Dans un lit de fortune en guise de civière.

 

L'amour est comme feu et parfois, il s’enfuit

Une flamme tremblante ou la fin d'un silence.

Je rame sans raison et me perds dans la nuit,

Où l'absence de toi me fait comme démence.

 

Je t'aimais comme un fou chérit sa camisole

Et s'en pitre sans fin, pour conjurer les sorts.

Je t'aimais en sourdine et peur que se désole,

Le jardin de nos cœurs au rythme de nos corps.



Je t'aimais en folie et fausses certitudes,

L’éternel éphémère en lieu d’autres serments.

Je t'aimais comme un rêve et loin des habitudes,

Engluantes raisons où meurent les amants.

 

L'amour est un galet au milieu d’une flaque,

Et le croire absolu, brise l’illusion,

Le temps à cruautés que l'on dit démoniaques,

Tout nous semblait parfait puis vint la déraison.



12/06/2022
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