Mes pauvres ailes.
Mot à mot, cœur à cœur et puis l'âme en suspens,
Voyage vagabond, porté par quelques notes,
Avec l’âme légère et mes ailes au vent
Pour rêve d’infini loin des brumes pâlottes.
Léger comme l’oiseau, je guettais les courants.
Et le sol défilait, ses torrents et ses roches.
Ses talus, ses ruisseaux, ses parfums enivrants
Ses arbres, ses chemins, les nuages si proches
Je parcourais les cieux et gardais le bec clos.
Ce fut comme une chute, un klaxon dans la rue,
Harangue d'un marchand, la foule des métros,
Ou le réveil-matin et je n’eus plus d’issue.
Car je dus me lever en matin d’ombres frêles,
Mais que triste vraiment furent mes pauvres ailes.
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