Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Après.

Des oiseaux crucifiés, sur des arbres cramés,

Des enfants affamés, à cent mètres des plages,

Des puissants protégés, par la foule, acclamés,

Des soleils décalés, cachés par les nuages.

 

La fonte des glaciers a jeté comme un froid,

Mais tant ferment les yeux, de morale vétuste,

Pour leurs sombres acquis, se croyant en plein droit.

Mais où vont les espoirs pour un monde plus juste ?

 

Décharnée et relax, dame noire au repos,

Est en télétravail, sirotant son absinthe,

Plus besoin d’une faux, d’autres font son boulot :

L’homme est si acharné qu’elle en devient la sainte,

 

Et la déesse immonde en terre de gravats

Dont ne subsistera qu'insectes et les rats



08/07/2022
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