Et de cendre la neige en un dernier été….
Qui hurle autant, qui geint et qui la chair torture ?
Mais la nuit couvre tout, tant martyr que bourreau
Et chacun se repait de la vie en pâture.
Tout semble consumé, pour la mort, en terreau.
Une harpie en fureur, au chevet de la terre,
Comme unique pleureuse, en larmes de poison,
Une main sur le cœur et l’autre en cimetière.
D’usines, la fumée en barreau de prison.
Mais il nous faut produire et aussi consommer,
Les mouches, après nous, gardons la démesure !
Mais que seront dollar sur un sol décimé ?
Il fallait la TV et aussi la voiture…
Un écriteau danger devant le champ de blé,
Et de cendre la neige en un dernier été….
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