Les enfants du malheur
Les enfants du malheur, les amants de l'étrange,
Perdus dans les forêts, dans les dunes de feu,
Où dans quelque océan sont devenus des anges.
Tous ces êtres blessés, ne voulant qu'être heureux,
Furent tous emportés par les vents de folie.
Calme semblait le ciel juste avant le conflit.
Un gamin jouait là, ils prirent sa toupie,
Le vêtirent de nuit, lui donnèrent fusil.
Un manège infernal, quelques cités détruites,
Les oiseaux se sont tus aux jardins dévastés !
La belle fille en fleur, ne sut prendre la fuite,
Jamais ne connaitra la fin de cet été.
Il n’est point de raison, de principe ou de gloire,
Qui peuvent justifier, le silence des corps !
Hélas de tant d’horreurs nous ne gardons mémoire
Et pour moindre drapeau, nous, nous battons encor.
La misère et l'ennui, la famine et la guerre.
Massacres programmés, mais l'action au plus haut !
Le monde découpé par les grands de la terre,
Les peuples oubliés avec mort sous la peau,
Exodes programmés et familles brisées,
Tout espoir reste vain et la vie en carcan,
La poudre ou bien le fer, la chair martyrisée.
Mais que valent humains aux pieds des tours d'argent.
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