Poésies d'un Lorialet

Mars qui s'en vient

D'un pas léger

Et fleur, soudain,

Qui va percer

Le sol d’un pré.

Je rêve et vis,

Bon gré, mal gré,

Loin des parvis.

De sève et d’eau,

L’âme en liesse,

Le cœur pipeau,

Pour une tresse

Pour vos cheveux.

Ô belle ondine.

J’allume feux,

Vous offre dime,

Pour juste un chant,

Au fil de l’eau,

Appris de Pan.

Puis du ruisseau

Je pars au vent.

La terre est froide,

Près de l’étang,

En promenade.

Je vais au loin,

Je prends mon temps,

Sur mon chemin.

J'attends printemps !