Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

De la nécessité d’aimer.

Mignonne, allons voir si… mais se meurent les roses

Et aussi les jardins, sous béton et l'ennui.

Ici, jadis, rêvions, mais le temps est morose.

Te souviens-tu, enfants, tu jouais près du puits,

 

Son eau limpide et clair mais qui devint boueuse…

L'aventure finit et l'envie et le cœur.

Et pourtant, et pourtant nous voulions vie heureuse.

Tant se ferment, ainsi, les amants, en froideur.

 

Le vieux dragon n'est plus, le donjon est en ruine.

Dites ! Que valons-nous, s'il n’est plus de raison !

Qui, aventure perd, a l'âme qui rumine,

 

Et ne me parlez point, de quelconque moisson.

Que vous importe donc les rumeurs du futile !

Ce qui n’est point d’aimer n’est d’autre qu’inutile.





17/06/2022
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