Tous les Dieux.
Dans une éternité, une graine éphémère,
Un amour vrai et fort constellé d’un soleil
Ou l’ombre persistante et de ce goût de terre,
Des ratés de l’histoire aux âmes en sommeil.
L’homme s’est cloisonné, écorché des frontières
Et son frère est honni pour la langue ou la peau,
Règne même misère, au nom de tous les maîtres
De la désespérance et d’un sombre drapeau.
Je voyais en tout sens l’horizon en fêlure,
D’un rêve calciné, craquelure d’espoir,
D’où n’émerge qu’un vide éraflant la nature.
Nous allons au néant comme un tout dernier soir.
De l’infernal rouet, l’humanité se joue,
Comme rat ou souris ou tout autre rongeur,
S’amusent quelquefois dans le tonneau, la roue,
Galopent comme fous et nous laisse songeur.
Puis, enfin, épuisés, ils mangent, puis s’endorment.
Tant charniers sont ici, qu’enfer soit paradis,
Tant cruelles nations, que démons s’en étonnent,
Tous les Dieux, même Arès en sont abasourdis.
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