La gare.
Un libraire, un guichet et puis une taverne,
Ici un couple âgé, là un jeune insouciant.
Un homme très sérieux, une mamy en berne,
Quelqu’un qui vient de loin, un amour qui se pend.
Une gare en partance.
Des enfants chahuteurs.
Le malheur ou la chance
Et un bouquet de fleurs.
Des bras se sont tendus, des mains se sont fermées.
Près des rails, dans les trains, des mots se sont perdus.
Bousculades sans nom, espérance entravée.
Sur le fil des départs, des cœurs se sont fendus.
Elle reste sur le quai !
Par l’amant, désertée,
en douleur, elle se tait
Et se sent désolée.
Ils viennent ou s'en vont, se croisent et s'ignorent
L'attente pour certains, salle des pas rendus,
Chaque train en départ devient un carnivore.
Des sourires parfois et des gens éperdus.
Elle tourne et vacille
Et puis cherche le banc
La tristesse en béquille,
Et s'assied en pleurant.
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