Que vent emporte.
Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus (Pauvres Rutebeuf)
Sur mes pas, sur mes mots, comme une ombre se pose,
Visages oubliés, souvenance sans fin,
Vaporeuse raison, des amours, une rose…
Que n’ai-je point pleuré, de tout ce qui s’éteint.
La tendresse pudeur, l’habitude cruelle,
Que n’ai-je assez aimé, tous ceux que je connus.
Éphémères bonheurs dont je n’ai plus nouvelle,
Dispersés par le temps, amis que j’ai perdus.
Seul importe regard, comme trésor de l’âme,
Et ces moments parfaits par le pain partagé.
L’amour ou l’amitié, dispersés comme flamme.
Pour quelque déraison, à cœur endommagé,
Nous restons trop distants, de nos proches, souvent.
Comme bonheurs perdus et qu’emporte le temps.
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