Psyché.
Psyché.
Je parcours, sans un bruit, mes chemins en errance.
Hystérique vertu, brisure de ma nuit,
Un nuage en mon cœur et le ciel qui se frange,
De la lune, un rayon, une étoile qui luit.
Je glisse, comme vent, par-dessus précipice
De mon propre inconscient, aussi de mon tourment
Et j’y vois en dessous comme un jardin délice,
La joie et la douleur, je m’y plonge en rêvant.
Nous ne pouvons savoir, où mènent la déroute,
Ni ce qui ou ce quoi, qui sans cesse nous boute
Et pour se perdre en vain, enfer des passions.
Je me laisse porter, comme bois en la vague.
Par le temps incertain, je me perds et divague.
Je ne suis qu’un jouet au gré des illusions.
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