Dogmes et idéologies.
Qui s’épuise en silence et se perd en mirage ?
Pour cent mille illusions, où juste être connu,
Ou reconnu aussi et dans la même rage,
Ils se suivent l’un l’autre et tous vers l’inconnu.
C’est écrit dans ce livre et gravé de mémoire.
Pour Dieu ou bien drapeau, pour l'ombre ou le néant,
C’est la loi ou la banque et l’avis des miroirs :
Tu te vois comme un maître et tu t’y perds pourtant.
Illusions de bonheur qui marche sur cadavres
Le vrai viendra plus tard, grand soir ou grand matin.
Pourtant, ce fut écrit, nous ne cherchions qu’un havre.
Tombe la lame ou rideau, la lumière s'éteint.
Toute cause est mortelle et d’y croire est fatale.
Et par des bains de sang, se dessinent frontières
De toi à l’autre ou moi, cela semble banal.
Fantasme ou illusion, le vrai et son contraire.
Et chacun tire à soi la raison du meilleur.
Et pourtant un enfant échoué sur la plage
Cadavre sur le sable après froid et frayeur.
Et pourtant tant de morts, un monde d’esclavage,
Pour paradis fiscaux, mercantile festin,
Et pourtant si souvent tout se finit en larmes
Dans la cendre et le feu, comme unique destin
Aux peuples la misère ou le sort par les armes.
Des tyrans et des fous dirigeant des nations
Uniforme sanglant de Chine ou de Corée
Et des peuples mort-nés sans aucune raison
L’Afrique mise au fer, armées décorées.
Sanguinaires guerriers ou nostalgique tsar,
Pour quelque théorie, un carnage résonne.
Les fous n’épargnent pas les enfants du hasard.
Pour le moindre pouvoir, liberté s’emprisonne
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