Nostalgie.
Où vont les cœurs perdus, océan d’amertume,
Quand décline l’amour, de départ ou de mort ?
Ce fut un paradis, mais qui, feu, se consume.
De solitude, l’eau, caresse pauvre corps.
Pire celui encore, écrivant un je t’aime
D’un malhabile doigt sur la tombe sans fleur,
Puisque éternelle nuit, grisaille sa bohème.
Les amants séparés ne sont plus qu'à douleur.
Mais un baume, parfois, se pose en vague larme
Le chant de quelque oiseau, la rose ou le jasmin,
Le livre un peu froissé, le rire qui désarme,
Qui semble de sa voix et qui nous vient de loin.
Au détour du chemin, le vieux parc, un étang,
Racine d’un passé, parfum de chèvrefeuilles,
je me plonge en jardin, me pose sur ce banc
Près d’un plan d’aucuba dont elle aimait les feuilles.
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