Ode à Maât.
Fantasme sans vertu de mon rêve nocturne
Où je vous voyais nue au bord de ma dérive.
Mais vous étiez si maigre et triste d'infortune.
J'ai ramé comme un fou pour trouver une rive,
Poser votre carcasse en paillasse raison,
Réveiller votre corps trop souvent en lambeau,
Et qu’enfin pour chacun vous soyez la moisson.
Boire à l’eau de vos yeux, caresser votre peau.
Il s’agit d’une quête et grande réflexion
Se doit de procéder de toute autre passion.
Je n’espère qu’en ce jour, délivrer du poison,
Où n’aurez plus jamais même ombre de bâillon,
Où étant adulée, entourée et fleurie,
Vous seriez respectée et reconnue enfin.
Mais adipeux et gras dans une brusquerie,
Le mensonge sans foi vous étrangle sans fin.
Et la rumeur aussi, coureuse des remparts,
Vous crache des serpents d’une toux incessante.
Vous êtes le raisin, les hommes sont renards
Ils préfèrent venin dans leur fièvre démente.
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