Complainte d'Orphée.
Comme trace d’un ange, un chemin éphémère,
Se perd en creux des vents, je cherche comme un fou,
Mais d’un pas loin de vous, loin de nous et de tout,
Que vivre en mort de cœur qu’une pauvre chimère
Qui grave sur la plage, en dérive infinie,
Son espoir incarné et ses rêves perdus,
Ses “je t’aime” blessés et ses amours pendus,
En fantômes des nuits, perclus par insomnie ?
Même pas qui pleurer, ni le corps ou bien l’âme,
Une larme, une vague et passé qui s’enflamme,
Mais si loin de l’aimée, ai ma vie qui s’éteint.
J’ai pourtant vu l’enfer avant cette amertume,
Sa craquelle ma bouche au sel de l’amer dune,
Tant lyre que mon chant disparurent au loin.
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