Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Et

 

Et,

Comme 

La rumeur,

Un cri lointain,

Qui enfle et qui gronde,

Il percute et il met,

À ton regard qui s’étonne,

Un souvenir, après tu pleures

Et tu geins, ma mémoire incertaine.

J’ai pourtant souvent nagé en cette onde. 

Et me voici déjà meurtri et si laid,

Que vous ne percevez de moi, pauvre vieil homme,

Qu’une épave frigide et pourtant j’eus un grand cœur,

Des amours à foison en triste monde qui s’éteint,

À mes espoirs, à mes yeux déjà  tournés vers d’autres mondes.

Mais avant,  morne et mort, que je pourrisse en quelque tombe,

Que tous mes dieux me laissent une fièvre d’airain

Pour écrire, écoutant de mes muses le chœur.

Avant que d’aller vers ces lieux qui  étonnent

et  nous mènent vers  royaume d’Hadès

Je rêve de ces belles colombes

Et que guerres, meurent tocsins

Toutes armes sous les fleurs

Que mains tendues donnent 

Ce muguet de mai.

Plus d’hécatombe 

Puis sereins,

Sans peur,

Paix !



12/06/2022
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