Et
Et,
Comme
La rumeur,
Un cri lointain,
Qui enfle et qui gronde,
Il percute et il met,
À ton regard qui s’étonne,
Un souvenir, après tu pleures
Et tu geins, ma mémoire incertaine.
J’ai pourtant souvent nagé en cette onde.
Et me voici déjà meurtri et si laid,
Que vous ne percevez de moi, pauvre vieil homme,
Qu’une épave frigide et pourtant j’eus un grand cœur,
Des amours à foison en triste monde qui s’éteint,
À mes espoirs, à mes yeux déjà tournés vers d’autres mondes.
Mais avant, morne et mort, que je pourrisse en quelque tombe,
Que tous mes dieux me laissent une fièvre d’airain
Pour écrire, écoutant de mes muses le chœur.
Avant que d’aller vers ces lieux qui étonnent
et nous mènent vers royaume d’Hadès
Je rêve de ces belles colombes
Et que guerres, meurent tocsins
Toutes armes sous les fleurs
Que mains tendues donnent
Ce muguet de mai.
Plus d’hécatombe
Puis sereins,
Sans peur,
Paix !
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