Poésies d'un Lorialet

Poésies d'un  Lorialet

Les cœurs égarés.

“La pièce était-elle ou non drôle

Moi si j’y tenait mal mon rôle

C’était de n’y comprendre rien” (Aragon)

 

Qui es-tu belle enfant, lys de fiel des bas fonds,

Sensuelle torpeur, fleur fragile et vendue, 

Juste pour quelques baht, une pauvre chanson,

Déesse ou bien serpent, qui un jour s’est perdue.

 

Princesse de la nuit, dans la rouille d’un port

Humaine décadence en ces lieux de débauche,

Où ne compte qu’argent, les diamants ou bien l’or.

Des amours d’un instant et que la mort chevauche,

 

Mort de l’âme et du cœur dans la fougue du soir,

La jeunesse perdue en ces rides fragiles,

Et ce marin blasé qui s’enfuit dans le noir.

 

Demain, il sera loin, par delà les marées,

Peut-être que lisant de pauvres évangiles,

Dira d’un air hautain : ce sont des égarées. 



13/09/2022
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