Voyage.
À ces rires perdus et aux baisers volés,
Aux belles des printemps, de ma folle jeunesse,
Aux oiseaux de passage et aux cieux affolés,
En fin de transhumance, une nuit d’allégresse,
Plaisir de se poser, en escale de cœur,
Juste un temps de repos, bien avant la noyade,
Autour d’un feu de camp, oublier la rancœur,
Qui se fige au passé, nous met le cœur en rade.
Parfois un simple arrêt, un instant dérobé
Sur la fuite des jours, quand la vie est voyage,
Dans ce monde figé, nous sommes de passage.
Quel que soit le destin, ce ravin enjambé,
Nous sommes des départs et d’une folle ivresse.
Rien ne dure jamais hormis pauvre détresse.
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