Aimer.
Je dis rire et sourire à la nuit déchirée,
Quand la lune se cache et se glisse sans fin,
Derrière ce nuage en dentelle égarée,
Par une ancienne Parque, en quête d’un destin,
Pour réduire en éclat comme glace en brisure.
J’aimerais tant encor graver en quelques vers,
Ce cadeau d’infini et qui pourtant ne dure,
Ce moment précieux en larme d’univers.
Une plume en plein cœur toute encrée en tendresse,
Une musique au loin comme un air de tango
Et puis ton souvenir dans ce temps d’allégresse,
Légère, tu tournais dans ta robe indigo.
Autant d’amours naissants aux rythmes d’un arpège
Deux êtres vite unis d’une partition,
Mais ce beau champ de blé, demain, sera en neige
Et à la fin du bal se fini la passion.
Comme un enfant qui saute, attiré par la branche,
Il s’accroche un moment, mais retombe aussitôt,
De ce rêve, vaisseau, ne reste qu’une planche,
Comme vague jouet emporté par le flot
Du quotidien rétif à la moindre romance.
Se déchirent pour rien les amants du hasard,
Idylle en barbelé et sans la moindre chance,
Au nom de quelque loi ou codex de bazar.
Deux êtres au-delà, des Dieux et puis des hommes,
Se devraient d’ignorer les barbares vertus.
Cueillir en chaque instant, les grenades et pommes,
Retrouvez les chemins de ces mondes perdus
Moi je vous dis d’aimer par delà le tragique,
Loin des autres, des cons, du sinistre social,
S’aimer à la folie et de façon épique !
S’aimer plus que raison au-delà du fatal !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres