Love and peace.
Cantique du signe souverain
Une troupe de cavaliers, disent-ils, ou de soldats à pied,
une escadre, rien n’est plus beau
Sur la terre bleu et sombre. Mais, moi, je dis :
C’est celui-là ou celle que l’on aime d’amour. (Sapho)
Au diable vos vertus et vos temples de pierres,
Jugements partiaux sur le cœur et l’amour,
Des alcôves suis riche. En aimer, bréviaires,
Me sont seules raisons et cela sans détour.
Mais de qui ou de quoi, chacun se voudrait juge
pour chaque passion ? Mais que m’importe à moi
Cette austère morale et celui qui préjuge,
J’aime tant femme libre au profond de l’émoi.
Du signe souverain de Sapho le cantique,
Je défends tous amants et amantes aussi.
Lilithienne princesse et non Eve tragique,
De chacun en soi libre et sans aucun souci.
Je n’ai d’arme que draps en nuage ou de paille,
Pour femme continent en conquête de fleur
Tout aimant en douceur mais jamais en rocaille,
De chacun en égal et de nul supérieur.
Fi du rite d’esclave et de dote promise,
D’un marchandage honteux et de la femme objet,
Le mâle triomphant sur le parvis d’église :
Ma femme, ma voiture et mon triste projet !
Ainsi ce pauvre couple, englué de grisaille,
Triste progéniture, ils auront un enfant…
Ou bien deux et puis trois d’une sombre marmaille
D’un avenir précaire en monde finissant.
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