Rêverie.
De brisures, marbrés, Insoluble question,
J'égrène dans ma nuit mes veines d'inconstance.
Je glisse, inconsistant, par delà la raison,
Je me brise, sans bruit, d'un fantasme d'errance.
Que m’enlèvent les vents, comme feuilles d’automne,
Par-dessus les maisons, la ville et l’océan,
Que m’emportent très loin, même orage qui tonne,
La bise ou le nordet, loin des lieux de céans,
Vers mythiques cités d’une terre magique.
Que m’envolent ces airs, que l’on dit ascendants,
Sur le dos d’un phénix, dans une fièvre épique,
Survoler l’océan par delà les brisants.
Il semble que là-bas, des roses éternelles
Et aussi d'autres fleurs embellissent jardins.
Dans des temples anciens aux cent mille merveilles,
Trônent Dieux inconnus d'or, de diamant, d'airain
Et de grenat en feu. En cette île lointaine,
J'aurais l'esprit en paix, et enfin libéré
Des tourments et tracas, d'une vie incertaine.
N’irais-je qu’en rêvant, en ce lieu éthéré ?
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