Mus'arder.
Tant de jardins publics, ou de parcs, ou de places,
Silencieux endroits et que rares passants
Ne troublent que si peu. Ou bien quelques terrasses,
Aux meubles fort vieillis et hors de tous les temps.
je bénis ces instants, éloignés de tout trouble
Où l’on peut méditer, écrire ou bien rêver.
Et donc aussi ces lieux d’une passion double,
De l’esprit qui se vide ou se met à graver.
Les fantasmes profonds sur la feuille poème
Et ce tourment du cœur, pour quelques vers, épris.
Au fond de mon cerveau, un chariot bohème,
S’épuise à l’horizon et se meut sans bruit.
Perdu, se voulant seul, ainsi vit le rimeur
Quand la fièvre le prend, bien loin de la rumeur.
Retour aux articles de la catégorie L'ECRITURE -
⨯
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 4 autres membres